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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:32

Lancement d’un nouveau site web

Posted: 02 Sep 2014 03:20 AM PDT

Par Chérif Abdedaïm, le 2 septembre 2014

« Madaniya », c’est le nom d’un nouveau site web qui vient enrichir la toile à partir du 1er septembre 2014. Selon son manifeste, ce site se veut civique et citoyen, deux termes d’une même signification de Madaniya. De la citoyenneté et du civisme, les Droits de l’Homme, une préoccupation prioritaire, Un lanceur d’alerte, tels sont les points essentiels sur lesquels insiste son manifeste.

Cela dit, ce site se distingue également par la singularité de ses rubriques : Actualité, décryptage, diplomatie, droits de l’homme, international, médias et société.

Riche en informations, ce nouveau site renferme des analyses perspicaces de l’actualité. Des analyses de renommée décryptent l’actualité avec une nouvelle vision contrairement aux médias mainstreams. Dans ce contexte, on peut citer : René Naba, Journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabe musulman au service diplomatique de l’AFP, membre du groupe consultatif de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme. Auteur de « L’Arabie saoudite, un royaume des ténèbres » (Golias), « Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français » (Harmattan), « Hariri, de père en fils, hommes d’affaires, premiers ministres (Harmattan), « Les révolutions arabes et la malédiction de Camp David » (Bachari), « Média et Démocratie, la captation de l’imaginaire un enjeu du XXIme siècle (Golias).

Roger Naba, philosophe et universitaire libanais. Concepteur et l’un des fondateurs de la Revue d’Études palestiniennes qu’il a dirigée de 1981 à 1984, il est également membre du comité éditorial de la « Revue des peuples méditerranéens ». Roger Naba’a est co-auteur avec René Naba du livre « Liban, Chronique d‘un pays en sursis » – Editions du Cygne 2008.

Laura Marie Barre Docteure en Droit, chargée d’enseignement à l’Université Toulouse I Capitole, spécialisée dans les Droits de l’Homme (Birkbeck University – Londres) et collaboratrice de la revue juridique anglaise English Law.

Salif Mandela Djire Titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université Paris VIII, auteur d’une thèse « La spécificité du Mali sur l’échiquier africain ». Il est également enseignant-chercheur à l’Université Paris VIII, département d’Anthropologie – UFR Territoires Environnements Sociétés.

Haytham Manna Responsable pour la diaspora syrienne du Comité de Coordination nationale pour le changement démocratique (CCNCD, opposition syrienne non armée), il s’oppose avec force à toute intervention étrangère contre son pays et prône un règlement politique.

Koro Traoré, Haut fonctionnaire malien. Ancien chargé de mission à la Présidence de la République malienne en tant qu’assistant du Secrétaire Général (2002-2008), puis chargé de mission au Cabinet du Premier ministre (2008-2009). Auteur de L’Afrique en procès d’elle-même (Editions Golias, avril 2012). Koro Traoré est titulaire d’un diplôme de l’ENA de Paris : Promotion Mahatma Gandhi, Strasbourg, France (2011).

Tigrane Yegavian, titulaire d’un Master en politique comparée spécialité Monde Musulman à Sciences Po Paris et d’une licence d’arabe à l’INALCO, il est co-auteur de Moyen Orient 2013, bilan géopolitique (Editions du Cygne) ainsi que de l’Atlas géopolitique mondial 2013 paru aux Editions Argos..

Ainsi, dans ce premier numéro, les auteurs nous présentent dans la rubrique « Droits de l’homme » : les chiffres de la honte (étude statistique) et l’impact des procès par contumace dans la justice transitionnelle. Sur le plan décryptage, deux articles intéressants relatifs aux situations syrienne et palestinienne ; alors qu’en International, un regard critique est porté sur « L’Afrique, en procès d’elle-même ».

En perspective, les auteurs du site présenteront un dossier spécial en 8 volets sur DA’ECH, et ce à partir du 15 septembre prochain.

Enfin, un site à consulter à l’adresse suivante : http://www.madaniya.info/

Chérif Abdedaïm

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 17:00

Opposition des Juifs d'Israël au sionisme

L’Écho des Montagnes, dans le légitime but de vos informer, vous livre

quelques vérités que les journaleux aux ordres des sionistes ne vous diront pas.

De quoi s'agit-il?

De l'opposition des juifs au sionisme!

Épilogue:

Il y a 3 semaines de cela un Ami me demande:"ne pourrais-tu pas faire des articles sur une opposition

des juifs d'Israël qui doit exister, au sionisme?

Cet Ami m'a mis la puce à l'oreille, c'est vrai qu'il doit y avoir une opposition à la politique

na-sion-nazisme d' Israël.

Donc voici la première partie d'une série d'article, qui montre l'opposition à la politique

na-sion-nazisme d'Israël. Évidemment, la presse-tituée française ,aux ordres d'Usraël, n'en pipe mot.

Cliquez sur la vidéo, merci.

sur les sionistes

http://www.youtube.com/watch?v=rkYjLZyvkhA

et

Frédéric Berger

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 17:34

VATICAN-SS

L’ÉCHO des MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, va essayer de vous expliquer le secret des "SS".

Un Reichführer est supérieur à un führer.

Himmler Heinrich (=H.H =88) est Reichführer.

Adolf Hitler est Führer.

Le chef du 3ème Reich est Heinrich Himmler et non Adolf Hitler.

Heinrich HIMMLER est le chef de la "SS", ordre religieux comme je vous l'ai expliqué

dans nos colonnes.

Mais le véritable chef et donneur d'ordre du 3ème REICH est le Saint Siège, chef suprême

de l'ordre des "SS", l'ordre noir, héritier de la "Noblesse noire"!

Noblesse Noire qui règne toujours sur le Monde, notamment sur le ROCHER!

Explications mouvementées:

Hitler nous permet de remonter le fil d’Ariane pour découvrir le véritable lien "SS" entre le Saint Siège ou le Vatican et Himmler !!!

Dennis Wise - Hour 1 - Adolf Hitler: The Greatest Story Never Told

http://www.redicecreations.com/radio/2014/08/RIR-140818.php

http://thegreateststorynevertold.tv/members/packages/

Part 1 sur 24 Adolf Hitler - The Greatest Story NEVER Told! (2014) @TGSNTtv

https://trutube.tv/video/27211/Part-1-Adolf-Hitler-The-Greatest-Story-NEVER-Told-2014-TGSNTtv

(vous activez les épisodes suivants parce que censure sur YouTube et Dailymotion)!!!

Accessoirement, tout ce que je lis depuis des semaines sur l'Ukraine, l’Israël, le Calife (né Simon Elliot , agent du MOSSAD), etc., qui soulève les "méthodes nazi" ; or : personne, strictement personne, ne fait le lien avec le Vatican-SS, le donneur d'ordres des massacres !! L'inquisition permanente et tueries à la pelle, les "offrandes" à leur connard de dieu "lucifer" et toutes les autres identités sous lesquelles "il" oeuvre.

à suivre:

prochainement l'invention de l'antisémitisme

Frédéric BERGER

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 17:48

LE RETOUR DE STAN MAILLAUD

Sans fanfare , ni trompette, mais avec efficacité, tel est STAN MAILLAUD, l'ancien para

du 1er RPIMA.

Sa vidéo vous en dira plus que tout commentaire.

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 16:13

La Russie veut juste vivre en paix et être respectée

par Israël Adam Shamir.

Le café Pouchkine est une institution à Moscou

Sur la place Pouchkine, dans le centre de Moscou, le MacDo, tout un symbole de la Pax Americana, a été fermé cette semaine. Il avait ouvert il y a 23 ans, quand l’URSS s’est effondrée, et que voyait le jour le monde unipolaire avec son unique superpuissance. Le peuple soviétique faisait la queue pendant des heures pour entrer et goûter à cette divine pâture étrangère. Ils étaient si innocents, si dépourvus d’expérience, ces Russes d’hier… Pendant 23 longues années, les US ont régi le monde seuls, tandis que McDonald servait ses burgers. Mais la Russie a bien changé depuis lors. Le Macdo n’est plus une attraction pour les Moscovites blasés. De l’autre côté de la place Pouchkine, il y a maintenant un autre restaurant à la mode, le Café Pouchkine, qui sert la meilleure haute cuisine russe. Et les joyeux Russes ont renvoyé la balle, ouvrant un autre Café Pouchkine à Paris, sur le Boulevard Saint-Germain, pour faire découvrir aux Français les joies de leur gastronomie.

Ce défi, les Américains ne l’ont pas pris à la légère. Les grosses têtes US ont réagi au quart de tour: à mort, Poutine, ont-ils vociféré. Ils ont proposé de lancer contre les forces russes des frappes à partir des bases de l’OTAN dans les pays baltes. Le Pentagone vantait les avantages d’être les premiers à asséner une bonne frappe nucléaire.

Les Russes se sont préparés pour le pire, consternés. Dans une paisible datcha à l’ouest de Moscou, mes amis scientifiques russes ont étudié le projet d’André Sakharov connu sous le nom de code « the Wave » (La Vague) visant à nettoyer toute la Côte Est des US au moyen d’un gigantesque tsunami (oui, c’est bien le même Sakharov). Ils ont loué le Perimeter, système létal apocalyptique que la Russie a hérité de l’URSS et qui l’assure de la destruction totale des US même si la Russie devait être rayée de la carte.
Des armes inédites et secrètes étaient mentionnée
s.

Août 2014 ressemblait de plus en plus au mois d’août 1914 ou à celui de 1939, le compte à rebours avant une très Grande guerre était en marche. C’est alors que, le discours de Crimée du président Poutine, à la tonalité conciliante, indiqua que le danger d’une conflagration générale avait quelque peu reculé. La Russie remontait la pente de l’abîme.
Il s’agit ostensiblement d’une guerre des nerfs, d’un duel entre la Russie et les US; même si de nombreux États, petits et grands, de la Chine à la Bolivie, manifestent un grand intérêt pour le démantèlement de l’hégémonie US, la Russie reste le seul qui ait la volonté politique, le poids militaire et la capacité de résistance économique pour se permettre une embrouille avec le biso
n.

Afin de préserver sa place de dernier consommateur tout en haut de la chaîne alimentaire, les US veulent couper les ailes à la Russie, humilier publiquement Poutine et le remplacer; réaffirmer leur supériorité, brutaliser les économies européennes et resserrer leur soumission envers Washington; mettre un terme aux évocations de leur déclin, éliminer l’opposition, faire du traitement de la Russie un cas d’école pour tous les éventuels candidats suivants à la révolte.

Les objectifs de la Russie ne sont pas aussi grandioses: le pays veut juste vivre en paix à sa façon et être respecté. Ce désir, les opposants l’ont qualifié de « menace pour l’architecture de l’ordre mondial post-guerre froide », ce qui est probablement vrai, parce que le dit « ordre » refuse aux nations le droit à la paix et à l’indépendance.

Les Américains n’en sont pas à une guerre près. Ils ont gagné dans chaque guerre: ils ont eu des pertes supportables, ils ont préservé leur base industrielle et ils ont tiré profit de leurs victoires. Leurs guerres mondiales et leurs guerres récentes, en Afghanistan, en Irak et en Syrie leur ont rapporté gros. Une guerre entre la Russie et l’Europe avec quelque soutien américain aurait également, à leurs yeux, bien des côtés attrayants.

Les Russes veulent éviter la guerre. Ils ont eu une rude et saumâtre expérience des guerres mondiales: la Russie s’est effondrée au cours de la première, et a souffert intensément pendant la deuxième. Dans les deux cas, le développement a pris du retard, la misère et le désastre économique se sont abattus sur elle. Les Russes n’ont pas pris plaisir à leurs autres guerres de moindre envergure; d’aucune, ils n’ont tiré le moindre profit ni avantage.

Paradoxalement le désir russe d’éviter la guerre fait que celle-ci se rapproche. Les militaires et politiciens US ne craignent pas de jouer les gros bras avec les Russes parce qu’ils sont sûrs qu’ils vont s’aplatir tout de go. Cette fausse certitude les rend plus osés et sûrs d’eux à chaque nouveau round.

La Russie n’est pas seule. La Chine a l’habitude de la soutenir dans ses choix, l’Inde sous Modi se rapproche, l’Amérique latine construit son alliance avec la Russie, l’Iran cherche l’amitié avec Moscou. Phénomène aussi important, dans chaque pays il y a des gens qui sont insatisfaits par le cadre existant de la post guerre froide qui rogne la souveraineté nationale partout. Ce sont des gens qui ne sont pas trop loin du pouvoir en France, où Marine Le Pen GAGNE des points à chaque élection. D’ailleurs, les Américains qui préfèrent vivre à leur manière, comme les US avant la Deuxième Guerre mondiale, comme un pays normal, et non pas comme les sheriffs du monde entier sont aussi des alliés potentiels des Russes.

Les US ne sont pas seuls non plus, ils ont leurs alliés fidèles, l’Angleterre dévouée, l’Arabie Saoudite riche, l’Israël malin, et une pléthore de politiciens importants dans tous les pays du globe qui ont été formés et promus par diverses agences US. Il n’y a probablement pas de pays où les agents US ne soient pas tout près du pouvoir: Karl Bildt en Suède, Tony Blair en Angleterre… En Russie ils occupent plusieurs positions autour du sommet, parce qu’ils y ont été installés pendant les années noires du gouvernement de Boris Eltsine. Tous ceux qui veulent que leur pays serve l’empire sont des alliés des Américains.

Il ne s’agit pas seulement d’un affrontement Us contre Russie, mais aussi entre la machine et l’homme. Tout à leurs complots en politique étrangère, les US font de plus en plus confiance à la théorie des jeux élaborée par les ordinateurs, armés de leurs bases de données gigantesques, alors que les Russes préfèrent miser sur le contrôle manuel, par l’homme. Les super ordinateurs modernes et les techniques de surveillance donnent aux US une marge d’emprise sur le processus décisionnaire russe. De façon croissante, le président Obama apparaît comme un parfait cyborg, qui présente le profil adapté pour dire ce qu’il faut au bon moment et au bon endroit, mais dont les actes n’ont pas de rapport avec les mots qu’il prononce. Je ne serais pas étonné si dans quelque temps nous apprenions qu’Obama a été le premier robot humanoïde au sommet du pouvoir. Et s’il est humain, c’est vraiment un excellent acteur, dans son rôle de robot. Même sa femme Michelle et ses filles ont l’air d’être le produit d’un bon casting plutôt que sa moitié dans la vie et leurs enfants.

Poutine au contraire est un humain incontestable, et aussi un homme. On peut ne pas l’aimer, beaucoup de gens ne l’aiment pas, mais ils n’y a pas de doute sur son appartenance à la race humaine. Cela rend le match bien moins prévisible que ne le considère la direction US. Après les exécutions horribles de Kadhafi et de Saddam Hussein, on peut avoir de bonnes raisons de préférer une guerre nucléaire totale à la défaite et à la reddition. Et la jeune génération russe ne partage pas la peur de la guerre de ses pères, et ils n’ont rien contre des expériences avec quelques uns des meilleurs joujoux de leur pays. Pour tester « Satan », qui est candidat?

Surtout, la théorie des jeux (partiellement déclassifiée durant la dernière décennie) n’est pas encore au point pour ce qui est des conflits interculturels, où les antagonistes peuvent JOUER À DES JEUX différents. Ainsi par exemple, vous jouez aux échecs, mais votre adversaire, lui, préfère le kickboxing. Et on a bien l’impression que c’est ce qui se passe ici. Les US jouent au plus fort avec la Russie, alors que la Russie esquive en douceur les cornes du bison américain qui charge.

Les US se voient comme la citadelle d’exception en haut de sa colline, les Élus prédestinés par Dieu pour commander sur le monde maintenant et à jamais. L’histoire est finie. Ils veulent donner des leçons et imposer leurs lois sur le monde entier. Ce qui est amusant, c’est que les Soviétiques avaient des idées assez semblables, posant que le communisme était prédestiné pour achever l’histoire, de sorte que la guerre froide entre deux États prédestinés était chose naturelle. De nos jours les Russes ne veulent pas croire à la prédestination. Les nations grandissent et faiblissent, et nouent des alliances, et il n’y a pas de fin de l’histoire en vue. Le monde unipolaire est un accident, et il revient maintenant à son état normal, multipolaire. La meilleure base d’ accord, la plus confortable, c’est de laisser chaque pays vivre à sa guise: « Leben und leben lassen ».

Ca faisait longtemps que ça les démangeait, les US: il fallait donner une leçon aux Russes; La Russie n’était pas en franche rébellion: elle vendait son pétrole et son gaz contre des billets verts, elle déposait ses bénéfices sous forme de bons du Trésor US, observait les sanctions contre l’Iran, et n’avait pas interféré dans le dépeçage de la Libye. Mais elle n’était pas encore assez obéissante. La Russie a bloqué la destruction de la Syrie, elle a joué avec la dé-dollarisation du commerce pétrolier; elle est pour le Christ et contre le mariage entre gays; astucieusement, elle a tenté de miner l’unité occidentale en construisant des oléoducs et des ponts et en offrant des pots de vin aux Européens. Pour faire court: les Russes ont oublié leur effondrement de 1991.

L’Ukraine a été choisie par les US comme un endroit pratique pour déclencher une guerre, ou au moins pour rabaisser la Russie de quelques crans et se débarrasser de ce Poutine qui devenait beaucoup trop indépendant.

L’Ukraine

Les US gagnent du terrain tandis que la Russie en perd, en Ukraine. Poutine refuse obstinément d’envoyer ses troupes à la rescousse. Il s’échine à trouver une entente avec les US et l’Occident sur l’avenir de l’Ukraine. La Russie a été humiliée lorsqu’elle a proposé une aide humanitaire aux villes assiégées du Donbass: ses lourds camions sont encore retenus à la frontière, dans l’attente de la permission de Kiev pour avancer. Un demi million de réfugiés ont franchi la frontière russe, quelques milliers de civils, de miliciens et de personnel militaires ont été tués dans la confrontation.

La guerre pour le Donbass n’a pas été particulièrement réussie pour les Russes. Les rapports militaires sont excessivement obscurs et conflictuels, mais il semble bien que les rebelles sont en train de perdre la bataille contre l’armée ukrainienne, parce qu’ils n’ont pas de soutien extérieur. Tandis que les US prétendaient que le conflit était causé par l’intervention russe, la Russie essayait de se tenir en marge de ce conflit. La Russie n’a pas interféré à Kiev, alors que tous les ambassadeurs occidentaux et ministres encourageaient la révolte contre le président légitime. Quand le Donbass a relevé la tête, la Russie ne l’a pas soutenu.

Premièrement Poutine n’a pas voulu s’emparer du Donbass, ni de l’Ukraine, deuxièmement, ni, troisièmement, ressusciter l’Union soviétique. Il a été forcé de prendre la Crimée, base principale de la flotte russe, ancien morceau de la Russie, peuplée de Russes, et désireuse de rejoindre la Russie, parce qu’autrement la Crimée deviendrait une base navale pour l’Otan, mais il ne voulait pas poursuivre plus loin. Cela ne lui a servi à rien: à l’échelle internationale, on l’accuse d’être responsable du conflit, et à l’intérieur, on lui reproche sa non-intervention et la défaite qui s’en est suivie.

La révolte en Nouvelle-Russie (la moitié russophone de l’Ukraine) était une réponse populaire au coup d’État inspiré par l’Occident à Kiev, parce qu’il avait de forts relents nationalistes et anti-russes. Les habitants de Novorussie n’auraient pas tenté de faire sécession si leur langue et leur culture ne s’étaient retrouvées persécutées, et si leurs liens avec la Russie limitrophe n’avaient pas été mis en péril. Mais ils n’auraient pas été capables d’aller bien loin, tant que leur révolte n’attirait pas quelques rebelles en mal d’une cause à défendre, et le premier de tous a été le génie militaire et personnage hautement romantique, le colonel Igor Strelkov, le « Lawrence de Russie ».

Igor Strelkov donnait des cours d’histoire à l’université de Moscou, mais il a décidé (tout comme Lawrence d’Arabie) qu’il était plus intéressant de la faire, l’histoire. Il s’est battu en Transnitrie, petite langue de terre entre Moldavie et Ukraine, défendant la population locale du carnage prévu par les nationalistes moldaves. Il avait été volontaire pour constituer une milice serbe en Yougoslavie; il a forcé le commandement de l’armée russe indifférent à le prendre comme officier pour la première guerre de Tchétchénie; il a servi lors de la seconde guerre de Tchétchénie, puis, comme volontaire, en Syrie et au Daghestan. Il écrit merveilleusement, c’est un tacticien remarquable, capable de mener ses soldats par la force de son charisme. Ses connaissances le décrivent comme un casse-cou qui n’a cure de l’argent, du confort, de la vie de famille ou des plaisirs.

Pour Strelkov, la campagne en Novorussie avait un parfum de destinée. Comme bien des Russes de sa génération, il rêvait de ressusciter la Russie comme elle était jadis, soit en tant qu’Union soviétique soit en tant qu’empire russe pré-révolutionnaire (ce qu’il préfère). Comme beaucoup de Russes de sa génération, il considérait l’Ukraine comme une partie naturelle de la Russie, et un État ukrainien indépendant une erreur de dénomination. En dépit de son rang, Strelkov est un agent libre; il est arrivé en Novorussie sans la bénédiction de Poutine et il y serait arrivé et resté aussi contre la volonté de Poutine. Nous allons probablement entendre parler encore de cet homme remarquable.

Strelkov n’était pas seul: un nombre certain de combattants d’Ukraine et de Russie sont venus rejoindre les rebelles. Leur succès initial a été une surprise pour l’administration Poutine. Mais la rébellion n’a pas réussi à GAGNER les autres provinces. A Odessa, l’armée privée de Kolomoysky l’oligarque sauvage a fait brûler vifs quelques cinquante sympathisants des rebelles, sans armes, dans un autodafé macabre, et cette cruauté a épouvanté les joviaux et timides habitants d’Odessa. A Kharkov, le gouverneur a passé un accord avec le régime de Kiev et les égarés qui se manifestaient. Il semble que Strelkov, qui est un prodige militaire, soit loin d’être un démagogue brillant. Son rêve de Grande Russie n’avait pas de sens pour les gens de Novorussie. Ils parlent russe, certes, ils détestent les gangs néo-nazis de Kiev et de Lvov, mais ils ne comprenaient pas le nationalisme russe de Strelkov.

Sans engagement russe direct, un mouvement séparatiste en Novorussie était condamné à échouer. Il y avait bien un moyen de gagner: conquérir toute l’Ukraine, sauf peut-être l’extrémité occidentale, pour ensuite négocier une fédéralisation ou même une rupture. Cela pouvait se faire en maniant une idéologie inclusive, acceptable pour Donetsk, pour Odessa, pour Kiev, pour Poltava. Peut-être que certaines idées néo-soviétiques pouvaient resservir; l’insatisfaction envers les oligarques, par exemple. Mais Strelkov et d’autres rebelles avec leur ferme rejet de l’Ukraine per se ne pouvait entraîner les masses, et ils n’ont même pas essayé d’avancer vers Kiev ou Kharkov.

Poutine a réduit au minimum l’engagement russe dans la guerre du Donbass. Il l’a bien moins soutenu que les US n’avaient soutenu la révolution du Texas en 1835.Son gouvernement a essayé de pactiser avec le régime de Kiev, mais son « président » a obstinément refusé de conclure, sur ordre des Américains. A Kiev, les radicaux de l’extrême-droite ont attaqué l’ambassade russe, et les forces armées du régime ont commencé à bombarder à l’aveuglette les villes rebelles et à lancer des obus. Cela a constitué une grande humiliation pour Poutine, qui avait promis de défendre les Russes dans l’Ukraine défaillante. Ses conseillers, en particulier Serguei Glazyev, spécialiste de l’Ukraine, a appelé à tirer les leçons du raid occidental en Libye et à imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus du Donbass. (En mars 2011, lorsqu’une rébellion a éclaté à Benghazi, les US et leurs alliés ont imposé une zone no fly sur certaines parties de la Libye en proclamant qu’ils étaient horrifiés par les bombardements de Kadhafi le barbare contre les rebelles. La Russie et la Chine s’étaient abstenues, lors du vote au Conseil de sécurité, et le schéma Anglo-français devint la résolution qui autorisait une zone d’exclusion aérienne mais aussi « toutes les mesures nécessaires » pour protéger les civils. Le régime de Kiev a certainement tué plus de civils que Kadhafi; mais Poutine n’a déclaré aucune zone d’exclusion aérienne, et n’a pas utilisé sa puissance de feu pour empêcher l’artillerie de Kiev de bombarder les civils.

La Russie a fait bien peu pour le Donbass. En ce moment les Russes tentent de négocier une conclusion pour la guerre du Donbass. Ce qu’on en sait laisse augurer une certaine autonomie pour le Donbass à l’intérieur de l’Ukraine.
Bien des Russes ont tendance à être très désappointés. Mais certaines entreprises, justifiées ou non, sont vouées à l’échec. La vie est pleine de déceptions. Je me souviens des séparatistes Ibo du Biafra, qui avaient été vaincus par le gouvernement central. Les séparatistes de l’Azerbaïdjan iranien ont été vaincus, malgré le fait qu’ils avaient le soutien de Joseph Staline. Les US n’ont pas réussi à reconquérir Cuba. Les Argentins n’ont pas réussi à libérer les Malouines. La liste est sans fin. Peut-être que les Russes doivent attendre un occasion plus propic
e.

Est-ce que Poutine a baissé culotte?

Pourquoi est-ce qu’il a flanché, sur la Novorussie? Aucun doute, la Novorussie est extrêmement importante pour la Russie. Les troupes de l’Otan et les missiles US à Donetsk et à Lugansk mettraient en danger la Russie. Leur perte serait une menace pour l’industrie de la défense russe dans la mesure où cette partie de l’Ukraine était pleinement intégrée à la Russie depuis le temps du tsar. Était-ce la peur d’un engrenage fatal? Le président Poutine a-t-il considéré l’intervention sur le mode humanitaire comme un pas en avant trop dangereux pour son pays?

Du point de vue de Poutine, l’Europe est plus importante que l’Ukraine. Il a envie de sacrifier le Donbass dans l’espoir de gagner Berlin. Pendant des années il a courtisé la vieille Europe. Même ses JO avec ses spectacles coûteux étaient destinés à l’Europe: il voulait faire comprendre aux Européens que la Russie fait partie intégrante de l’Europe. Poutine parle allemand, il a servi en Allemagne comme officier du KGB dans les dernières années de l’URSS, et il a un faible pour l’Allemagne.

La machine de propagande US a appelé les Européens à défendre l’Ukraine de l’ours russe, en assurant que les Russes ne s’arrêteraient pas en Ukraine mais continuerait sur leur lancée jusqu’à l’Atlantique. Cette annonce a eu quelque succès, d’autant plus qu’elle tombait à point après la très longue campagne médiatique anti-russe (les gays, les orphelins, les toilettes à Sotchi etc). Poutine avait peur qu’en prenant le contrôle de l’Ukraine il puisse s’aliéner l’opinion publique européenne. Il a donc temporisé, jusqu’au choc de la catastrophe de l’avion malais.

Le VOL malais

Le crash de l’avion malais a été une catastrophe majeure à plusieurs égards. En soi, pas tant que cela: trois cent personnes par jour se font descendre à Gaza, en Irak, au Donbass. Les Européens et les Américains ont oublié le vol cubain 455 ou le vol 655 iranien, ou le vol 114 libyen, parce qu’ils ont été abattus par « les nôtres ». Mais cela a été l’occasion pour la machine médiatique occidentale pour se lâcher avec toute sa sinistre puissance. Cette machinerie est aussi puissante que les armes nucléaires; elle paralyse dirigeants et nations, quand elle donne toute sa voix. Des milliers de chaînes de TV, de journaux, de programmes de radio, de blogueurs, de sites internet, d’experts, de ministres, de présidents ont entonné d’une seule voix un message unique, terrifiant comme une Vox Dei, alors que ce n’était même pas une vox populi, mais un simple gadget des Maîtres du Discours**, semblable aux grandes trompettes que les Romains utilisaient pour effrayer les Barbares.

Tous les journaux britanniques ont sorti des photos d’enfants morts avec des légendes du style « assassiné par Poutine ». Les Russes étaient outrés par cette furieuse explosion de propagande. Les gens pleuraient; certaines personnalités faibles et faciles à émouvoir ont admis leur culpabilité et ont allumé des bougies devant l’ambassade hollandaise à Moscou. Pourquoi la Hollande, alors que l’avion était malais? (Parce que la Hollande est un pays européen blanc, alors que les Malais ne le sont pas?)

Pourquoi cette culpabilité, alors qu’on ne savait rien encore? Pourquoi ne voyons-nous pas d’images des enfants massacrés à Gaza avec la légende « égorgés par Netanyahu », ou d’enfants irakiens tués avec la mention « assassinés par Tony Blair », ou de bébés afghans « massacrés par Obama »? Tel est l’incroyable pouvoir des Maîtres du Discours: quand ils se déchaînent, les gens perdent la tête et paniquent.

J’ai accueilli favorablement tous les schémas conspirationnistes sur cette affaire, comme dans le cas du 11 septembre. Non que je croie ou que je préfère tel ou tel schéma. Je vois cela comme un moyen utile pour nous soulager de l’hystérie de masse induite par les médias. Il est nécessaire de semer le doute pour retrouver la santé mentale et évacuer la pression.

Si une théorie conspirationniste sur le 11 septembre avait triomphé, cela aurait sauvé la vie à des milliers de musulmans tués en Afghanistan, en Irak et ailleurs. Récemment, les juifs israéliens ont été plongés dans l’hystérie de masse lorsque trois jeunes colons ont disparu. Cette hystérie de masse a débouché sur un demi-million de réfugiés et les deux mille morts de Gaza. La tentative pour semer le doute au sujet du récit officiel (ils auraient été enlevés par le Mossad etc) visait à sauver des vies. De la même façon, tout ce qui pouvait amener le doute autour de l’affaire de l’avion malais contribuait à sauver des vies.

Maintenant, un mois plus tard, nous savons qu’il n’y avait pas la moindre preuve d’une implication russe dans le drame. Il y a des éléments de preuve solides qui suggèrent que Kiev et les US y sont mêlés, le meilleur étant de type négatif: si Kiev et Washington avaient eu une preuve de la responsabilité russe et/ou rebelle, ils nous auraient bassiné avec cela nuit et jour. Si une analyse détaillée de la question vous intéresse, voir ici MH17 Analysis https://docs.google.com/file/d/0ByibNV3SiUoobnpCVDduaHVORHM/edit, une lecture recommandée par nos amis. J’avoue que les détails ne m’intéressent pas, pour des raisons semblables à celles de Noam Chomsky quant au 11 septembre. Toute explication qui diffère de celle que proposent les Maîtres du Discours est bonne à prendre parce qu’elle brise leur emprise sur nos cervelles, mais l’importance de semblables événements est largement exagérée par les médias. Quoi qu’il en soit, plus personne ne parle de l’avion malais à présent, et cela signifie que c’était un accident ou une provocation ratée de Kiev ou de Washington, car autrement on nous en rebattrait encore les oreilles.

Cependant, en temps réel, la catastrophe aérienne a eu un impact énorme sur les Russes. Pendant un moment, j’ai craint que Poutine démissionne ou soit chassé du pouvoir, et que la Russie s’écroule. Les US voulaient se débarrasser de Poutine pour installer une figure plus malléable sur le trône russe, de préférence un oligarque comme Porotchenko.

Leur idée a été résumée par Herbert E. Meyer, un espion (« ex assistant spécial du Directeur de services centraux de renseignement et vice président du conseil national de la CIA »), qui écrit: « dans la mesure où la subtilité ne marche pas avec les Russes, le président et sa contrepartie européenne devraient se mettre dans la tête que ça nous est complètement égal, la façon dont ces gens peuvent régler leur problème avec Poutine. Si [les oligarques] peuvent convaincre ce bon vieux Vlady de quitter le Kremlin avec les honneurs militaires et une salve de 21 coups de canon, ça nous conviendrait tout à fait. Si Poutine est trop têtu pour comprendre que sa carrière est finie, et que la seule façon pour lui de quitter le Kremlin c’est les pieds devant, avec un trou dans la nuque, ça nous irait parfaitement aussi. »

La tension a été à son comble la nuit du dimanche 20 juillet au lundi 21 juillet, quand Poutine a adressé un court message à la nation, à 1h 40 du matin. A une heure aussi inhabituelle, c’était un message maîtrisé. Poutine n’a rien dit d’important. Le lendemain, il était censé faire un discours important pour son propre cabinet de sécurité. Là encore, il n’a rien dit d’important. A mon avis, le président Poutine voulait juste signifier qu’il est toujours en vie, en forme, et aux commandes. Apparemment, ce n’était pas évident, pour certaines personnes, en Russie ou à l’étranger, cette nuit là.

(A suivre)

Traduction: Maria Poumier

* « Aout 14″, titre de l’essai historique de Barbara W.Tuchman, sur le prologue de la première guerre mondiale, publié en 1962 aux Presses de la Cité, prix Pulitzer en 1963.
** Voir La Bataille du Discours, par Israël Adam Shamir, volume d’essais consacré au développement de ce concept, disponible sur http://www.plumenclume.o
rg

Publié le 25 août 2014 par Arrêt sur Info

Frédéric BERGER

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 17:11

Le Sénateur Irlandais David Norris se lève contre Israël

Cliquez sur la vidéo, merci:

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 17:59

Pressions occidentales sur la Cour pénale internationale pour ne pas ouvrir d’enquête sur les crimes de guerre à Gaza

Posted: 23 Aug 2014 02:40 AM PDT

Par Julian Borger (Revue de presse: The Guardian – 18/8/14)*

L’éventualité d’une enquête de la CPI sur les actions tant des FDI (Forces de défense d’Israël) que du Hamas à Gaza est devenue le champ d’une bataille politique à hauts risques.

La Cour pénale internationale a constamment évité d’ouvrir une enquête sur les présumés crimes de guerre à Gaza suite aux pressions occidentales, américaines et autres, affirment d’anciens fonctionnaires de justice et des avocats.

Ces derniers jours, l’éventualité d’une enquête de la CPI sur les actions tant des Forces de défense israéliennes que du Hamas à Gaza est devenue le champ d’une bataille politique à hauts risques et une question clé dans la négociation pour un cessez-le-feu lors des entretiens au Caire. Mais la question de savoir si la CPI pouvait, ou devait, ouvrir une enquête a aussi divisé la Cour de La Haye elle-même.

Une enquête de la CPI pourrait avoir un impact considérable. Il ne s’agirait pas seulement d’examiner les présumés crimes de guerre commis par l’armée israélienne, le Hamas et d’autres militants islamistes au cours des récents combats à Gaza qui ont fait environ 2000 morts, dont des femmes et des enfants. Il s’agirait aussi d’aborder la question des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens, et pour lesquelles la direction israélienne serait tenue responsable.

La charte fondatrice de la CPI, le Statut de Rome de 1998 (http://www.icc-cpi.int/nr/rdonlyres/6a7e88c1-8a44-42f2-896f-d68bb3b2d54f/0/rome_statute_french.pdf), définit comme crime de guerre « le transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante d’une partie de sa population civile, dans le territoire qu’elle occupe » (article 8.2.a.viii).

Est également en jeu l’avenir de la CPI elle-même, une expérience de justice internationale qui occupe une position fragile, sans aucune superpuissance pour la soutenir. La Russie, la Chine et l’Inde ont refusé d’y adhérer. Les États-Unis et Israël ont signé le Statut en 2000 mais ont retiré leur signature par la suite.

Certains avocats internationaux affirment qu’en essayant de se dérober à une enquête, la CPI ne se porte pas à la hauteur des idéaux exprimés dans le Statut de Rome, selon lesquels « les crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale ne sauraient rester impunis. » (préambule)

John Dugard, professeur de droit international à l’université de Leiden, aux Pays-Bas, et depuis longtemps critique du bilan d’Israël en matière de droits de l’homme, a dit : « Je pense que la procureure pourrait facilement faire valoir son autorité. La loi est un choix. Il y a confrontation d’arguments juridiques, mais elle devrait se pencher sur le préambule du statut de la CPI qui stipule que l’objet de la Cour est de lutter contre l’impunité ».

Dans un échange de lettres au cours des derniers jours, les avocats assistant les Palestiniens ont insisté sur le fait que la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a toute l’autorité judiciaire dont elle a besoin pour lancer une enquête, sur la base de la requête palestinienne en 2009. Cependant, Bensouda insiste pour qu’il y ait une nouvelle déclaration palestinienne, ce qui requerrait de parvenir à un consensus, insaisissable, au sein des factions politiques comme le Hamas, qui seraient elles-mêmes soumises à l’enquête aux côtés du gouvernement israélien. Il existe une forte pression américaine et israélienne sur le dirigeant palestinien, Mahmoud Abbas, pour ne pas poursuivre pour une enquête de la CPI.

La pression occidentale sur la CPI pour qu’elle reste à l’écart du problème a provoqué de profondes divisions au sein même du bureau de la procureure. Selon certains anciens fonctionnaires, les Palestiniens ont été induits en erreur en 2009 en croyant que la requête pour une enquête pour crimes de guerre – à la suite de l’offensive israélienne contre Gaza, baptisée Plomb durci – resterait recevable dans l’attente de la confirmation de l’État en devenir. Cette confirmation est venue en novembre 2012 quand l’Assemblée générale des Nations-Unies a décerné à la Palestine le statut d’État observateur non membre, mais l’enquête n’a pas été lancée.

Bensouda, au départ, semblait ouverte à l’examen de la requête palestinienne en instance, mais l’année suivante, elle publiait une déclaration controversée disant que le vote de l’AG de l’ONU ne changeait en rien l’ « invalidité juridique » de la requête de 2009.

Luis Moreno Ocampo, procureur à l’époque de la déclaration palestinienne de 2009, a soutenu Bensouda, écrivant dans un courriel au Guardian : « Si la Palestine veut accepter l’autorité de la Cour, elle doit présenter une nouvelle déclaration. »

Mais un autre fonctionnaire du bureau de la procureure de la CPI, qui a traité la déclaration palestinienne, est fortement en désaccord. « Ils essaient de se cacher derrière un jargon juridique pour dissimuler ce qui est une décision politique, pour échapper à la compétence et ne pas être impliqués, » dit ce fonctionnaire.

Pour Dugard, Bensouda a été sous une forte pression des États-Unis et de leurs alliés européens. « Pour elle, c’est un choix difficile et elle n’est pas prête à le faire, » a-t-il soutenu. « Mais cela affecte la crédibilité de la CPI. Les Africains se plaignent qu’elle n’hésite pas à ouvrir une enquête sur leur continent ».

Il a fallu trois ans à Moreno Ocampo pour prendre une décision sur le statut de la requête palestinienne de 2009, durant lesquels il a subi les pressions des USA et d’Israël pour qu’il se tienne à l’écart. Selon un livre sur la CPI, publié cette année, les dirigeants américains ont prévenu la procureure que l’avenir de la Cour était en jeu.

Selon le livre, Justice sommaire : la Cour pénale internationale dans un monde de politiques de pouvoir, de David Bosco, les Américains ont suggéré qu’une enquête de la Palestine « pourrait avoir un poids politique trop lourd pour l’institution. Ils ont clairement indiqué que donner suite à un tel dossier serait un rude coup pour l’institution ».

Même si les USA ne participent pas au financement de la CPI, « la prodigieuse puissance diplomatique, économique et militaire de Washington peut être une aide énorme à la Cour si elle est déployée périodiquement pour soutenir la tâche de la Cour » écrit Bosco, maître assistant en politique internationale à l’université américaine.

Dans son livre, Bosco rapporte que les dirigeants israéliens ont eu plusieurs réunions, non rendues publiques, avec Moreno Ocampo à La Haye, notamment dans un dîner à la résidence de l’ambassadeur israélien, pour faire pression contre une enquête.

Un ancien fonctionnaire de la CPI qui s’est occupé du dossier palestinien a dit : « Il a été clair dès le début que Moreno Ocampo ne voulait pas être impliqué. Il a dit que les Palestiniens n’étaient pas vraiment prêts à lancer une enquête, mais qu’il était clair qu’ils étaient sérieux. Ils ont envoyé une délégation avec deux ministres, assistés d’avocats, en août 2010 et qui sont restés deux jours pour débattre de leur requête. Mais Moreno Ocampo était conscient que toute implication contrarierait ses efforts pour se rapprocher des États-Unis ».

Moreno Ocamp a nié avoir été influencé par des pressions américaines. « Je suis resté très ferme sur le traitement de cette question, impartial, mais tout en respectant les limites légales », écrit-il dans un courriel de dimanche. « J’ai entendu tous les arguments. J’ai reçu plusieurs professeurs d’Oxford qui ont développé des arguments différents et très souvent contradictoires, et j’ai conclu que le processus devait… d’abord aller devant les Nations-Unies. Lesquelles doivent décider quelle entité doit être considérée comme un État ».

Et d’ajouter : « La Palestine a utilisé la menace d’accepter l’autorité de la Cour pour négocier avec Israël. Quelqu’un a dit que si vous avez neuf ennemis autour de vous, et une seule balle, vous ne tirez pas, vous essayez d’utiliser votre balle pour créer un effet de levier ».

Une porte-parole de son successeur Fatou Bensouda, a rejeté les allégations de partialité dans le choix des enquêtes par la procureure. « La CPI est guidée par le Statut de Rome et rien d’autre », a-t-elle affirmé. « Les règles strictes qui concernent son autorité, le lieu et le moment où la CPI peut intervenir, ne doivent pas être délibérément dénaturées… Les considérations géographiques et politiques n’entreront jamais dans toute prise de décision par le bureau. »

L’avocat français représentant les Palestiniens, Gilles Devers, fait valoir qu’il appartient à la Chambre préliminaire de la Cour, et non à son procureur, de se prononcer sur la question de l’autorité de la Cour dans les territoires palestiniens. Devers indique que les négociations se poursuivent au sein des parties palestiniennes sur l’opportunité de déposer une nouvelle requête pour une enquête, même si lui pense que sur le plan juridique ce n’est pas nécessaire.

Finalement, dit-il, le résultat sera déterminé politiquement.

« Il y a une pression énorme pour ne pas procéder à une enquête. Cette pression s’est exercée sur le Fatah et sur le Hamas, mais aussi sur le bureau de la procureure, » dit Devers. « Dans les deux cas, elle prend la forme de menaces aux aides financières, pour la Palestine et pour la Cour pénale internationale ».

Parmi les plus grands contributeurs au budget de la CPI, on trouve le Royaume-Uni et la France, l’un et l’autre ont cherché à persuader les Palestiniens de renoncer à une enquête pour crimes de guerre.

Photo : Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale (CPI)

*Source: Agence Médias Palestine (19/8/14)

Version originale:

http://www.theguardian.com/law/2014/aug/18/hague-court-western-pressure-gaza-inquiry

Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

Sur le même sujet, lire aussi :

Dernier crime à Gaza : le crime de haute trahison , par Christophe Oberlin

http://www.france-irak-actualite.com/2014/08/pressions-occidentales-sur-la-cour-penale-internationale-pour-ne-pas-ouvrir-d-enquete-sur-les-crimes-de-guerre-a-gaza.html

Source: Le blog de Chérif Abdedaïm

Frédéric BERGER

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 18:16

Voici un texte important
tellement important que je le laisse dans la langue d'origine, pour ne pas trahir l'auteur de ces mots et maux qui a 90 ans.
Bravo pour son courage, tous devraient rendre leur médaille à Israël, pays assassin, pays génocidaire, pays jérusaliste.

هولندي يرد لإسرائيل هديتها تنديدا بمقتل أقاربه في غزة

له اسرائيل اعترافا منها بموقف عائلته في حماية يهودي من النازيين.

أعاد الهولندي هينك زانولي (91 عاما) ميدالية منحته إياها إسرائيل تقديرا لحماية عائلته يهوديا من اضطهاد النازيين خلال الحرب العالمية الثانية. وعزا الهولندي قراره إلى مقتل ستة من أقاربه في غارة جوية إسرائيلية على غزة مؤخرا.

وقام زانولي بإعادة هذه الميدالية إلى السفير الإسرائيلي في لاهاي هذا الأسبوع بعد أن دمرت طائرة إف-16 إسرائيلية منزل أقارب ابنة أخيه في غزة، ما أدى إلى مقتل جميع من كانوا في المنزل.

وقال زانولي، في رسالة وجهها الاثنين إلى السفير الإسرائيلي، "إنه ليؤسفني بشدة أن أعيد لكم الميدالية التي حصلت عليها تكريما وتقديرا من دولة إسرائيل للجهود والمخاطر التي تعرضت لها والدتي وعائلتي في إنقاذ حياة صبي يهودي خلال الاحتلال الألماني".

وجاء في رسالة زانولي أن القنبلة التي أسقطها الجيش الإسرائيلي في 20 تموز/يوليو، خلال الهجوم الواسع على قطاع غزة، أدت إلى تدمير مبنى من أربعة طوابق في مخيم البريج، ما أدى إلى مقتل جميع من كانوا بداخله.

وأضاف في الرسالة، التي نشرها الإعلام الهولندي كذلك على نطاق واسع، "أن ما سبب صدمة ومأساة بشكل خاص في ذلك أنه بعد أربعة أجيال، تواجه عائلتنا قتل أقاربنا في غزة. وهي عمليات قتل ترتكبها دولة إسرائيل".

وقال "بالنسبة لي فإن الاحتفاظ بالتشريف الذي منحتني إياه دولة إسرائيل في هذه الظروف هو إهانة .. لأفراد عائلتي الذين وبعد أربعة أجيال فقدوا ستة من أقاربهم على الأقل في غزة".

وكتب زانولي، موجها خطابه إلى السفير الإسرائيلي، أن "تصرفات دولتكم في غزة هذه الأيام أسفرت حتى الآن عن توجيه اتهامات خطيرة لكم بارتكاب جرائم حرب وجرائم ضد الإنسانية".

وتابع "وأنا بوصفي محام متقاعد فإنني لن أفاجأ إذا أدت تلك الاتهامات إلى إدانات محتملة إذا ما أخذت العدالة الحقيقية وغير المسيسة مجراها".

ونظرا إلى أن حالة زانولي الصحية لا تسمح له بتسليم الرسالة إلى السفير شخصيا، فقد بعثها مع الميدالية بالبريد إلى السفارة في لاهاي، حيث حصل على تلك الميدالية قبل ثلاث سنوات.

وتمنح إسرائيل ميدالية "الصالحين بين الأمم" لغير اليهود الذين خاطروا بحياتهم لحماية وإنقاذ اليهود خلال المحرقة النازية.

وأكدت السفارة الإسرائيلية في هولندا الجمعة أنها "على علم بهذه المسألة"، إلا أنها رفضت التعليق على التفاصيل.

وقتل نحو 2000 فلسطيني غالبيتهم العظمى من المدنيين، في الهجوم العنيف الذي شنته إسرائيل على قطاع غزة المحاصر.

Frédéric BERGER

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 16:55

LES FLEURS ALIENNES QUI MARCHENT

L’Écho des Montagnes, dans le légitime but de vous informer, vous a déjà longuement parlé

du danger des chemtrails.

Chemtrails qui vous tuent à petit feu, car contenant de l'amiante, du baryum, du plomb etc...

Ces chemtrails qui tuent les abeilles (mieux qu'Hervé Gaymard avec son caucho), qui tuent vos potagers, pour que vous ne mangez pas sain et alors vous devez acheter du monsanto et aller en pharmacie enrichir ROTSCHILD avec ses lobos chimiques et vous crèverez rapidement ,comme cela pas de pension de l'état jérusaliste français à vous verser!!!

Bon aujourd’hui (les chemtrails nous en apporté des "FLEURS ALIENNES QUI MARCHENT").

Voila le dossier avec photographie:

Cherche personne connaissant les plantes exotiques, ou être étrange leur ressemblant.


Je vous envoie deux photos d'une découverte étrange faite dans mon jardin .en plusieurs fois.

Il s'agit de deux, je pencherais pour : animaux exotiques vu leur comportement,
ce pourrait-être aussi des plantes
.

Je parle de comportement étrange.
Il y a deux "plantes" une très grosse et une peti
te

A certain moment cette "plante" émet un gaz très mal odorant, peut être par la détection de ma présence. Elle ne bouge absolument pas, elle semble très fragile, les pattes se cassent pour un rien;
j'ai retrouvé une "plante" avec toutes ses pattes cassées (j'ai pensé à l'intervention d'un chat).
..

Pour protéger l'entière, j'ai confectionné avec une bouteille d'eau plastique de huit litres dont le sommet et la base ont été retiré, une barrière pour éviter que les chats ne s'en occupent. la plante (bête) n'a pas bougée jusqu'à la nuit pourtant le lendemain matin plus de bête dans la protection ,ni l'autre, disparues.

Deux heures après ma visite, je retrouvais les deux bêtes à environ deux mètres de l'endroit où elles étaient. le soir précédant
Comment sont elles venues ici? et leurs pattes au complet
Il semble que ces bêtes ont un "corps" "blanc" dont le cul s'enfoncerait + ou - dans le sol
l'envergure de la plus grosse, environ une main de f
emme.

Elles disparaissent la nuit, peut-être en s'enfonçant complètement dans le sol, mais comment a t-elle fait pour sortir de par dessus la barrière de plastique haute d'environ 20 cm, alors qu'elle ne bouge pas et que les pattes ne semblent pas être faites pour marcher ou sauter.

Cette plante bestiole est étrange et pas très sympathique, limite inquiétante.

Y aurait-il parmi vous quelqu'un qui connaîtrait cette étrangeté.et pourrait me renseigner
Mon jardin se trouve en Corrèze où de nombreux chemtrails nous pourrissent la vie, y aurait-il un rapport avec cette anormalité ?

Je vous remercie de votre connaissance et de votre intérêt sur cette découverte
et je remercie l’Écho des montagnes toujours prêt , toujours sur le vif de l'information"
.

DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE (qui va évoluer avec la croissance de ces fleurs aliennes, autre vie extra-terrestre, protégeons-les).

Cliquez sur les photographies pour les agrandir, superbe!

LILY

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 16:49

Le « calife » Abou Bakr al-Baghdadi (G) et l’agent sioniste Simon Elliott (D) ne font qu’un !L’État islamique d’Irak et du Levant : Une machination sioniste diabolique !!

Le 29 juin 2014, le chef du groupe terroriste de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL), Abou Bakr al-Baghdadi s’était auto-proclamé « calife et chef des Musulmans à travers le monde ! » Renommé « Etat islamique » (EI), le groupe terroriste est tristement connu pour ses crimes perpétrés sur les populations civiles syrienne et irakienne. Après s’en être pris aux minorités religieuses de Syrie, les Takfiris de « l’Etat islamique » s’en prennent aux Chrétiens d’Irak, contraints de s’exiler.

Les réseaux sociaux révèlent une information de taille, d’origine iranienne, qui nous éclaire sur le motif des événements en Syrie et en Irak.

La véritable identité de celui qui s’est auto-proclamé « calife » est Simon Elliott. Né de parents juifs, il a été recruté par le Mossad israélien pour une durée d’un an, période pendant laquelle il a été formé aux techniques d’espionnage et aux opérations sur le terrain, dans le but de mener une action dévastatrice sur la vie et la pensée arabes et islamiques.

Les fuites de Edward Snowden confirmeraient son rôle d’agent secret agissant en coopération avec les services secrets britanniques, américains et israéliens, pour créer une organisation terroriste capable d’attirer les extrémistes du monde entier en un seul endroit !

L’objectif est de rentrer au cœur des structures militaires et civiles des pays considérés comme une menace pour l’entité sioniste, de les soumettre et de faciliter, par la suite, la prise de pouvoir par l’entité sioniste de toute la zone du Moyen-Orient pour qu’elle puisse y établir le « Grand Israël ».

Les services secrets russes, après les services secrets iraniens, ont aussi dévoilé la véritable identité du « calife » al-Baghdadi et sa mission : semer le chaos dans la région…

SOURCE: ..."Manon des sources"

Frédéric BERGER

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