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LIBERTE DE LA PRESSE, LIBERTE
D'EXPRESSION, LIBERT...
grande-bretagne | Julian Assange et ses avocats se sont retrouvés mardi au tribunal de Belmarsh,
à Londres, pour la deuxième et dernière journée d'audience consacrée à l'examen de la demande d'extradition par la Suède du fondateur du site WikiLeaks. Cette requête s'inscrit dans une affaire
de violence sexuelle.
Après un premier exposé lundi des arguments de la défense, cette nouvelle audition, qui a débuté peu avant 11h00, devait être consacrée à l'audition de témoins supplémentaires et se conclure, selon toute probabilité, par la mise en délibéré du jugement, comme c'est le plus souvent le cas dans ce genre d'affaires.
En prenant place dans le prétoire, Julian Assange, en costume bleu, chemise blanche et cravate rouge, a salué ses supporteurs massés dans la tribune réservée au public.
Lundi, les avocats d'Assange, qui a toujours nié les accusations de violence sexuelle portées contre lui par deux jeunes Suédoises, ont contesté la légalité de la demande d'extradition formulée par la Suède et remis en question la qualification de viol retenue par la justice de ce pays.
Ils ont aussi mis en avant le "risque réel" qu'une fois extradé en Suède, l'Australien, âgé de 39 ans, soit envoyé aux Etats-Unis pour être "interné sur la base de Guantanamo" voire "condamné à mort", en violation de la convention européenne des droits de l'homme.
Complot?
Cette affaire est indépendante de la divulgation depuis plusieurs mois par WikiLeaks de dizaines de milliers de documents officiels qui ont embarrassé nombre de gouvernements. Les supporteurs d'Assange n'en considèrent pas moins qu'il s'agit d'un complot pour museler le fondateur du site.
Cette audition, suivie par de nombreux journalistes de la presse internationale, est la cinquième depuis l'arrestation de l'Australien début décembre à Londres, mais sans conteste la plus importante.
Si la justice britannique décide de donner son feu vert à l'extradition, Assange dispose toutefois de nombreux recours. Il pourrait ainsi rester encore plusieurs mois dans la villa cossue prêtée par un de ses amis dans la campagne anglaise, où il a été placée en résidence surveillée à la mi-décembre.